Cabrel : l'amour toujours
Il était venu au mois de novembre et avait fait salle comble. Du coup, le revoilà en ce mois d'avril. Pour une date d'abord. Puis deux, puis trois. Et le public en redemande. Le succès de Francis Cabrel en Belgique ne se dément pas. Pour preuve, l'ambiance qui règnait, jeudi soir, à Forest National. Salle (presque) comble pour plus de deux heures d'un concert nickel, aux arrangements superbes, avec un Cabrel au mieux de sa forme. Mais c'est surtout dans les morceaux les plus lents et les plus mélancoliques - Petite Marie, L'encre de tes yeux, Rosie, C'est écrit, Octobre et bien d'autre - que l'émotion fut à son comble. Les briquets s'allument et des milliers de voix entonnent les rimes de Cabrel. Alternant les chansons de son dernier album et celles grâce auxquelles il a connu le succès, il nous offre un véritable moment de grâce avec Samedi soir sur la terre. S'il n'est pas réputé pout être un grand danseur, il esquisse cependant quelques pas avec sa charmante choriste, osant même quelques déhanchés surprenants. Le rock, façon Cabrel, ce n'est pas triste non plus. Question d'équilibre chauffe vraiment la salle, La cabane du pêcheur, L'arbre, et en final Encore et encore achève de faire monter la tension. Il garde, bien sûr Je l'aime à mourir pour le second rappel. Avant de terminer en beauté sur Sarbacane. Tout le répertoire y est passé. Un concert jubilatoire bien que sans véritable surprise. I.M. |
![]() grande surprises |
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